« J’veux un crayon pour crayer » étant la première phrase qu’il ait prononcée, on devine que c’est très tôt que Laurent s’intéresse au dessin et à la BD. Ses parents ne l’en dissuadent pas, et même pire, le poussent dans cette voie, épaulés en cela par tout le corps enseignant. Dès lors son destin est scellé. Portrait, peinture et travaux d’illustration pour le moindre auteur qui passe, le conduisent irrémédiablement aux portes des Arts Appliqués de Roubaix, condamnant ainsi tout espoir de carrière comme PDG de multinationale.

Aujourd’hui, ne sachant rien faire d’autre, il poursuit une carrière de dessinateur de BD proposant ses talents à qui veut. Pas fichu de trouver un style bien à lui, il adapte son trait au gré des récits qu’il traite de la BD historique à la SF en passant par l’humoristique.

On compte parmi les méfaits de Laurent Libessart, deux séries Moréa (Soleil), Le casque d’Agris (Assor) et la série Alix Origines (Casterman). Il a aussi commis quelques illustrations pour le jeu de rôle Star Marx et pour le roman l’Éveil des Chimères (Édition Leha).

Quand il ne travaille pas sur ses albums, il gratte le papier pour dessiner des insectes, crayonne avec assiduité lors des sessions de modèle vivant et égrène les jours avec quelques défis dessinés, comme #decemboobs, #insectember ou #novembot…